Chez les Nordiques
Thor ou Tor est le dieu du Tonnerre dans la mythologie nordique. Il est l'un des dieux principaux du panthéon, et fut vénéré dans l'ensemble du monde germanique. On trouve ainsi différentes orthographes de son nom selon les régions : Þórr ou Þunarr en vieux norrois, Þunor en anglo-saxon, Þonar en frison occidental, Donar en vieux haut-allemand, du proto-germanique *þunraR qui signifie « tonnerre ».
Son culte est d'abord rapporté dans le monde germanique par des chroniqueurs extérieurs, notamment par Tacite. Toutefois, les mythes qui lui sont associés se retrouvent principalement dans les Eddas, textes scandinaves rédigés et compilés aux alentours du xiiie siècle, soit quelques siècles après la christianisation officielle des derniers royaumes Vikings.
D'après ces textes scandinaves, Thor est un dieu guerrier, le plus fort de tous. Il possède un char tiré par deux boucs qui lui permet de traverser les mondes. Son attribut le plus célèbre est son marteau Mjöllnir, avec lequel il crée la foudre, et qui lui permet surtout d'être le protecteur des dieux et des hommes face aux forces du chaos, comme les géants, qu'il abat régulièrement et dont il est le pire ennemi. En tant que dieu de l'Orage, il apporte la pluie, ce qui fait également de lui une divinité liée à la fertilité. Il est le fils d'Odin et de Jörd, et a pour épouse la déesse aux cheveux d'or Sif.
Chez les Romains
Jupiter, en latin Juppiter ou Jupiter (génitif Jovis), est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, ainsi que tous les êtres vivants s'y trouvant. Il est aussi le maître des autres dieux. Il est originellement un dieu du ciel, caractéristique que l'on retrouve dans son association aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires des prêtres de Rome. Il a pour attributs l'aigle et la foudre (nom masculin dans ce cas). Il est assimilé à Zeus chez les Grecs — parfois Indra — chez les Hindous.
Les Romains finirent par associer le dieu Jupiter à son équivalent grec Zeus, même si les deux dieux se distinguent d'abord très nettement. Dans la tradition littéraire romaine, la représentation de Zeus se superpose à celle de Jupiter, au point que les deux dieux finissent par être confondus tant par les mythes que l'iconographie. C'est pour cela que Jupiter, jusqu'alors quasiment privé de mythologie ou de liens de parenté, se voit attribuer les caractéristiques mythologiques du dieu grec Zeus. Ainsi, Jupiter est marié à sa sœur, Junon. Pourtant, il est intéressant de constater que le culte de Jupiter avant l'influence de son homologue grec met en évidence un dieu radicalement différent.
Chez les Grecs
Chez les Mayas
Chac (également orthographié Chaac ou, en maya classique, Chaahk) est le nom du dieu de la pluie des Mayas et des Toltèques. Avec sa hache de foudre, Chaac frappe les nuages et déclenche le tonnerre et la pluie. Chaac est l’équivalent du dieu Tlaloc chez les Aztèques.
En général, Chaahk est représenté avec le corps recouvert d'écailles de reptiles et avec une tête non-humaine qui est pourvue de crocs et d'un long nez comme je l'ai dis plus haut. Dans le style classique, Chaahk a un coquillage qui lui sert d'ornement à l'oreille, il porte un bouclier et une hache de foudre. La hache est personnalisée avec une divinité qui lui est étroitement liée, il s'agit du dieu K que l'on nomme Bolon Dzacab en Yucatèque.
Chez les azteques
Tlaloc était le dieu de l'eau, principalement, et par conséquent de la pluie, de la foudre et de l'agriculture. On lui attribuait les morts liées à l'eau (noyades) ou la foudre ainsi que de nombreuses maladies, comme la goutte, l'hydropisie, les ulcères, la lèpre et les maladies de peau. Les personnes décédées dans de telles conditions étaient censées être accueillies sur son territoire, le Tlalocan, pour y jouir d'une bienheureuse vie éternelle.
Les quatre points cardinaux lui étaient aussi attribués. Il était censé y demeurer, ainsi qu'au sommet des montagnes, entouré de nombreux dieux mineurs, les Tlaloques, ainsi que de ses compagnes, Chalchiuhtlicue, la déesse des eaux douces et des torrents, et Huixtociahuatl, la déesse des eaux salées et de la mer
Chez les summeriens
Adad ou Adda, Addu, Hadad, dans les textes sumériens Ishkur, est une divinité de l'Orage et de la fertilité de la Mésopotamie et de la Syrie anciennes. Il représente d'une manière générale les éléments climatiques, dont la pluie. À ce titre, il apparaît comme un dieu de la fertilité. Cet aspect est marqué par son animal-symbole, le taureau. Le dieu de l'Orage est d'une manière générale le grand dieu des peuples antiques de Haute Mésopotamie, de Syrie et d'Anatolie, où il est une divinité souveraine, fonction qu'il n'a pas en Basse Mésopotamie.
En Basse Mésopotamie, Adad est assimilé au dieu sumérien Ishkur, qui a cependant un aspect destructeur plus marqué. Son grand lieu de culte est situé à Karkar. Du point de vue généalogique, Adad est le fils d'Anu - le Ciel - et de Ki - la Terre - et sa parèdre est Shalla. Il n'occupe pas un rôle important dans la mythologie sumérienne et babylonienne.
Au début du IIe millénaire av. J.‑C., Addu est le dieu de l'Orage du peuple amorrite, dont il est la divinité principale. Il représente d'une manière générale les éléments climatiques, dont la pluie. À ce titre, il apparaît comme un dieu de la fertilité. Il partage ces traits avec son pendant hourrite, Teshub. À l'époque des archives d'Ebla (XXIVe siècle), le grand dieu de l'Orage de Syrie est appelé Adda. Addu dispose d'un grand temple à Alep, la capitale du royaume du Yamkhad. Il est le dieu-patron de la dynastie qui règne dans cette ville, qui est l'une des plus puissantes du Proche-Orient amorrite, et il apparaît également comme étant pourvoyeur de la royauté dans les royaumes voisins, comme celui de Mari. Son autorité excède donc son espace traditionnel, le royaume d'Alep. Ceci montre bien l'importance qu'a pris ce dieu au cours de cette période. Un autre lieu de culte important d'Addu était la ville de Kallassu, également dans le royaume du Yamkhad. Comme les autres dieux de l'époque, il pouvait se manifester aux rois par l'intermédiaire de prophètes. Un mythe important de l'époque amorrite rapporte le combat d'Addu contre la Mer, Yam, et sa victoire finale, lui permettant sans doute d'assurer sa pré-éminence sur les autres dieux, en se présentant comme le restaurateur de l'ordre face au Chaos. Ce récit se retrouve à la période suivante à Ougarit, dans le mythe de Baal contre la Mer, mais aussi dans l'Enuma Elish, qui conte le combat de Mardouk contre Tiamat. Ce mythologème est un symbole de l'accès à la royauté.
Chez les indhou
Indra est le roi de tous les dieux et le plus puissant de tous. Dieu du ciel, de la foudre, de l'atmosphère, des orages, de la pluie, il est aussi considéré comme le dieu de la fertilité avec l'eau qu'il apporte à la terre.
Il occupait une place importante dans le panthéon hindou mais graduellement il a perdu sa position dominante au profit de Vishnou et Shiva. Il est représenté sous les traits d'un homme puissant, au teint rougeâtre, avec 2 ou 4 longs bras, les yeux bandés et une fleur de lotus.
Il est armé de sa foudre (Vajra) façonnée par Tvashtri (l'artiste divin, le charpentier et fabricant d'armes des divinités) qu'il tient dans sa main droite, d'un arc, d'un filet et d'un crochet pour attraper ses ennemis. Quand il n'est pas dans son char scintillant tiré par deux chevaux brun, il est juché sur Iravat, son immense éléphant blanc. Considéré comme tout-puissant, même parmi les dieux, Indra est le défenseur de l'humanité et des dieux contre les forces de mal. De plus, il a le pouvoir de ranimer les guerriers morts qui ont péri sur le champ de bataille.
Il occupait une place importante dans le panthéon hindou mais graduellement il a perdu sa position dominante au profit de Vishnou et Shiva. Il est représenté sous les traits d'un homme puissant, au teint rougeâtre, avec 2 ou 4 longs bras, les yeux bandés et une fleur de lotus.
Il est armé de sa foudre (Vajra) façonnée par Tvashtri (l'artiste divin, le charpentier et fabricant d'armes des divinités) qu'il tient dans sa main droite, d'un arc, d'un filet et d'un crochet pour attraper ses ennemis. Quand il n'est pas dans son char scintillant tiré par deux chevaux brun, il est juché sur Iravat, son immense éléphant blanc. Considéré comme tout-puissant, même parmi les dieux, Indra est le défenseur de l'humanité et des dieux contre les forces de mal. De plus, il a le pouvoir de ranimer les guerriers morts qui ont péri sur le champ de bataille.
Il était escorté par les Marouts, jeunes guerriers exubérants, dieux des vents au nombre de 11 ou 20. Ils gardaient le soma, boisson préférée d'Indra.
Mais il fut vaincu par Râvana et amené au Lanka par le fils Indrajit
Il est l'allié de Vishnou. Il est aussi assimilé à Surya, le dieu soleil, fils d'Aditi et de Kashyapa.
Indra tua le démon Vritra (démon de la sécheresse) avec sa Vajra (foudre), l'éclair pour stabiliser le monde et délivrer les eaux du ciel en découpant les nuages avec son arme.
Le domaine d'Indra, Swarga, est un morceau de ciel entouré de nuages qui tourbillonnent autour du sommet du mont Mérou.
Ce ciel se déplace n'importe où selon ses instructions. Indra et sa femme Indrani habitent à Swarga et assistent aux danses des Apsaras et de leurs compagnons les Gandharvas. Ils eurent de nombreux enfants et en particulier Arjuna, l'archer divin mais il existe d'autres filiations car Indra était volage.
Mais il fut vaincu par Râvana et amené au Lanka par le fils Indrajit
Il est l'allié de Vishnou. Il est aussi assimilé à Surya, le dieu soleil, fils d'Aditi et de Kashyapa.
Indra tua le démon Vritra (démon de la sécheresse) avec sa Vajra (foudre), l'éclair pour stabiliser le monde et délivrer les eaux du ciel en découpant les nuages avec son arme.
Le domaine d'Indra, Swarga, est un morceau de ciel entouré de nuages qui tourbillonnent autour du sommet du mont Mérou.
Ce ciel se déplace n'importe où selon ses instructions. Indra et sa femme Indrani habitent à Swarga et assistent aux danses des Apsaras et de leurs compagnons les Gandharvas. Ils eurent de nombreux enfants et en particulier Arjuna, l'archer divin mais il existe d'autres filiations car Indra était volage.
Chez les slaves
Péroun est, dans la mythologie slave, le dieu de l'orage et du tonnerre, ainsi que des guerriers. Il a aussi été appelé Piorun (en polonais) ou Perkun (Perkūnas dans la mythologie lituanienne). Dodola, déesse de la pluie, est parfois considérée comme son épouse.
Son nom viendrait de la racine per- signifiant « frapper », -oun étant un suffixe d'agent.
Il est souvent représenté comme un personnage athlétique au regard farouche et aux cheveux noirs ou argentés, portant barbe et moustache cuivrées et/ou dorées.
On le représente parfois se déplaçant à cheval ou montant un char tiré par des chevaux ailés ou attelé à une chèvre. Péroun fait partie du Triglav de Svarog.
Parmi ses attributs figurent la hache, la massue, l'arc et les flèches-éclairs. Le coq est son emblème animal, le chêne et l'iris ses emblèmes végétaux chez les Slaves du sud .
Originellement, il était considéré comme le protecteur des agriculteurs, car la gravitation fait tomber la pluie qui arrose les champs.
Perun est souvent mentionné comme étant le frère de Svarog de Vélès, mais aussi dans le cadre d'autres divinités slaves, comme Chors, Vélès, Vila,Rod, et Rozanica, bien que leur relation entre elles restent ici est quelque peu incertaine.
De nombreuses recherches historiques semblent indiquer que Perun fut longtemps une divinité primaire dans la religion slave orientale. En Russie, les mythes le décrivent comme un tueur de dragon, et certains montrent sa montée en puissance sur le dieu du ciel Svarog (le dieu créateur qui a forgé le soleil) et son fils Svantovit.
Dans la mythologie slave, il purifie la terre et la rend fertile, et il est le défenseur du droit et de l'ordre. Ses pouvoirs sont vus la foudre qui frappe, le bruit des pierres, le soufflet d'un taureau, le bêlement d'une chèvre, et à travers le contact de la lame d'une hache. Divinité guerrière, Perun est généralement représenté comme portant une massue (parfois un marteau), une hache, et un arc, d'où il envoie les flèches du tonnerre et de la foudre. Les idoles représentant Perun le dépeignent comme un grand homme avec une tête argentée et des moustaches d'or. On lui offrait comme sacrifice des coqs et des chèvres; les taureaux et les ours lui étaient offerts lors des grandes rituels. Le chêne était considéré comme un symbole sacré de Perun, et il était parfois adoré dans les chênaies (une forêt où prédomine le chêne).
Durant la période chrétienne, le culte dePerun fut progressivement absorbé dans celui de Saint-Élie, dont le char de feu montant dans le ciel rappelait les éclairs liés à l'ancien dieu, mais la croyance populaire dans ses pouvoirs se poursuivit. Les sacrifices et les fêtes communales en Russie étaient célébrées en son honneur le 20 Juillet jusqu'à l'époque moderne.
La plus ancienne allusion à Péroun figure dans le De bello gothico écrit au vie siècle par Procope de Césarée, qui mentionne un dieu du tonnerre adoré par les Antes et auquel étaient offerts des sacrifices d'animaux, sans le nommer toutefois. Son équivalent germanique est Thor.
Chez les japonais
Fūjin (風神) est l’un des dieux les plus représentés au Japon, dans la religion shinto et bouddhiste. Il y a beaucoup d’estampes et dessins à son effigie. Il est généralement associé à son frère jumeau, Raijin (雷神?), qui lui est le dieu du tonnerre et de la foudre. Tous deux sont parfois considérés comme étant des yōkai.
Dans le shintoïsme, il est le dieu du vent et est généralement représenté comme un démon aux cheveux rouges avec une peau de léopard. Il tient dans ses deux mains une écharpe qui contient le vent. Fūjin était présent lors de la création du monde. Dans le bouddhisme, il est un démon repenti, contraint de faire le bien.
Fūjin affronta en vain Raijin, espérant prendre son pouvoir et échappa à la mort de justesse. Après sa défaite, il partit, devenant cruel et sombre. Plus tard, Fūjin parvint à vaincre son frère jumeau, il fut alors considéré comme le plus puissant des dieux, et toutes les princesses le convoitaient. Pris de jalousie, Raijin jura qu'il tuerait son ennemi.
Lors d'un nouvel affrontement chez Raijin, Fūjin perdit. Il se cacha et, affaibli, trembla de peur que Raijin, qui voulait l'achever, le retrouve. Pendant ce temps, il affronta un autre dieu et le vainquit facilement. Enfin guéri, sûr de battre Raijin, il alla le retrouver. Ils s'affrontèrent une dernière fois et s'entretuèrent.
Fūjin et Raijin sont très connus des otaku car ils sont souvent présents dans les jeux vidéo et mangas.
Chez les chinois
Lei Kung ou Leigong dans la mythologie chinoise ou Lei Shen chez les Taoïstes, est le dieu du tonnerre.
Lei Gong était au début un simple humain mais un jour, alors qu'il se promenait dans la campagne il découvrit un pêcher tombé du ciel lors d'un combat entre les guerriers célestes et démon à l'aspect de renard. Il mordit à belles dents dans une pêche mais à son grand désarroi il lui poussa des ailes et une tête d'oiseau car le pêcher avait sans doute été ensorcelé.
Effectivement il est dépeint comme une créature effrayante avec une tête d'oiseau, des ailes de chauve-souris, des griffes acérées et la peau bleue. Son char, conduit par A-Xiang, est tiré par six garçons.
Les vents hurlants se précipitent au devant de lui, libérés du sac en peau de chèvre de Feng Po ou Feng Po Po (Madame Vent). C'est une vieille femme courbée qui chevauche un tigre dont les traces de pas forment les nuages.
Lei Gong produit le tonnerre avec son marteau et sa femme, Tian-Mu, provoque la foudre avec ses miroirs ainsi que sa fille Lei-Zi. Il porte aussi un burin pour punir les mauvais esprits qui ont utilisé leurs connaissances du taoïsme pour nuire aux humains et il pourchasse les criminels dont les crimes sont restés secrets.
En plus de son épouse il reçoit l'aide de Yun Tung qui fouette les nuages, et de Yu-tzu (maître de pluie) qui provoque les déluges en plongeant son épée dans un vase plein d'eau.















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